Parentalité positive pour prendre le temps d'aimer
Après le Terrible Two de Minilou l’année dernière, nous voilà confronté à nouveau à un conflit : le dodo. J’ai tout essayé ! Et j’ai beaucoup culpabilisé. C’est vrai. Et puis, j’ai tout analysé aussi le passage de la nounou à l’école, puis notre rythme métro, boulot, dodo en passant parle rituel du coucher trop long et l’agencement de la chambre… Résultat : Minilou est couché entre 20h30 et 21h et s’endort à 22h. Alors pendant cette heure et demie, on a le droit à : Maman un bisou, Papa des gratte-grattes, Maman j’ai froid, Papa attends j’ai un truc à dire… Et je passe les : je me lève pour aller faire pipi et je prends des voitures au passage.
Parfois notre patience est mise à rude épreuve. On se retrouve comme 2 c... sur le canapé, épuisés, en se disant : « plutôt une série qu’un film. Hein ce soir ? ! » Et ce n’est pas tout car il y a les frayeurs nocturnes qui interviennent lors du premier cycle de sommeil, donc à 23h30. Nous avons le droit à une crise de 5-10 min de cris et de débats où notre rôle est de faire en sorte que Minilou ne se fasse pas mal et où l’on ne peut pas intervenir car cela peut-être pire.
Alors je me suis plongée dans un énième bouquin : la parentalité positive. Wouahouuu ! C’est beau et c’est facile. On a testé et on a approuvé. Plutôt que d’aller au conflit en se positionnant en maître du monde à la maison, on a pris du recul et on a accepté que Minilou n’ait pas sommeil à 20h30, comme il nous le dit souvent. L’heure du compromis est arrivée. Il est temps de le responsabiliser . Donc tu peux lire DANS TON LIT, ou tu peux prendre quelques voitures DANS TON LIT et quand tu seras fatigué tu t’endormiras. Et tout ça SANS appeler papa ni maman. Alors ce n’était pas facile de l’entendre un peu, fabriquer on ne s’est trop quoi de l’autre côté, mais on lui a fait confiance et il s’est endormi (un peu tard quand même à mon goût mais on y va progressivement !)
Je vous recommande fortement les livres d’Isabelle Filliozat qui prône la parentalité positive. C’est moi qui décide !, Isabelle Filliozat aux éditions Lattès